20 décembre 2012
20 vers monorimes de Claude Saint-Fort le jeudi 20.12.2012 à 20h20
Le 20 précède toujours le 21
(proverbe chinois)
Enfin vint le jeudi 20
Et ce ne fut pas en vain
Car ce jour je me ressouvins
De mes vieux amis trentains :
Il y avait Martin et Ghislain
Et puis Sylvain l'écrivain,
Truc machin le Tibétain
Devenu bénédictin,
Sans oublier ce pauvre Corentin
Exilé chez les Mexicains
Pour avoir cru au baratin
D'astrologues ignorantins.
Me vint l'idée d'organiser un super festin
De rôti de marcassin
Arrosé de Chambertin et de goûteux Brandevin.
La salle, enfin, décorée de joyeux serpentins,
Las ! me navrèrent les décrets du destin :
Tout ce tintouin ne rimerait à rien
Déjà du tocsin sonnait la voix d'airain
Car, le lendemain, du monde on annonçait la fin !
Claude SAINT-FORT le 20.12.12 à 20 h 12
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