ACROSTICHES, POEMES, JEUX, COURRIERS par temps de Confinement Verbe Poaimer, appel à textes à la lettre C !
ACROSTICHES, POEMES, JEUX, COURRIERS
PAR TEMPS DE CONFINEMENT
LE VERBE POAIMER A L’IMMENSE JAMAIS
NE CHANTE PAS POUR PASSER LE TEMPS
MAIS POUR ESPERER PASSER LE PRINTEMPS !
LS3D56 quintil du dim des Rameaux Vingt Vingt à L’Haÿ-les-Rosiers
HISTOIRES ET POÈMES À LA LETTRE C
Textes Lettre C : Placez entre Cinq et Cent mots Commençant par la Consonne C ! parmi lesquels des mots de 2020 : Courage, Coronavirus, Covid-19, Crise, Couronne, Confinés, Cluster, Cœur, Ciel, Chanteurs, Courriels… et/ou tous autres que vous Choisirez ! Thème libre. Poèmes, fables, contes en vers ou prose, poèmes en prose…, entre 15 et 24 vers ou lignes, caractère courant Times New Roman, 12, style « Sans interligne ».
Prix Charly Mathekis et les poètes du Cher au Congo. Nombreuses récompenses, 100 €, des gravures de Monique Raymond, des livres de fables, des cd de fablettres et poèmes chantés par Philippe Daverat.
Prix « La Classe ! » Les mineurs participent sans fraisJury : des professeurs de français et auteurs. Réservoir de mots et d’idées sur « Le Blog de Monsieur Dyrek ». Récompenses : des livres illustrés de fables ni d’Esope ni de La Fontaine ! par exemples de Claris de Florian ou de Léonard de Vinci. Si !
Nota bena : les Lettres M et N prévues initialement sont en réserve pour 2021.
Voir l'ensemble des concours d'écriture du Verbe Poaimer sur notre "Blog du Verbe Poaimer".
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Pâques 2020
Bonnes fêtes de Pâques, autant que faire se peut
Le printemps est bien là, les jardins en témoignent
Et c’est le Renouveau à chaque instant qui passe,
Dans tous les gestes simples que nous faisons sans cesse
Bien plus intensément et absents chaque jour
Comme si le temps devait s’arrêter en chemin.
Et même le dérisoire devient vite l’important
Les corvées quotidiennes sont nos repères constants.
Nos habitudes passées ont volé en éclats ;
Les nouvelles sont plus fades mais assurent notre vie,
Celle qui va renaître à la lumière de Pâques,
Demain, bientôt, un jour ou pas… Mais si !
Danielle POMMIER-VAUTRIN en IDF.
Photo : Laurent 3D56 le dimanche 12 avril 2020 par Laurent Desvoux-D'Yrek en IDF.
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Photo Laurent 3D56 à partir de livres de Balandier, Cadou, de Obaldia et d'un colibri !
Merci Laurent pour cet envoi ! J'ai vu sur le blog (du Verbe Poaimer) que des acrostiches avaient été réalisés sur le CORONAVIRUS. J'en ai "commis" un aussi et vous le trouverez ci-joint. Salutations poétiques, Patricia Bonnaud.
COVID 19
Couronne de malheur, tu t'insinues partout !
Ornement de souffrance et de peur, tu progresses,
Rien ne peut t'arrêter, tu veux venir à bout
Ou des hommes ou du monde, en état de faiblesse.
Nous cherchons à te fuir, à défaut de t'atteindre :
Avenir incertain, présent bien difficile…
Vois-tu bien notre angoisse et nous entends-tu geindre ?
Il nous faut obéir mais sommes peu dociles.
Restons bien confinés, ne nous embrassons plus !
Unissons nos efforts contre cette couronne
Solidaires, patients, ennuyés et reclus :
Non, non, la maladie ne sera pas championne !
Patricia BONNAUD Mars 2020
Merci pour ce message. Pour nous qui aimons la poésie, la création poétique ne reste-t-elle pas un moment privilégié de notre méthode de survie ? Personnellement je n'écris pratiquement pas en dehors de mon bureau. Alors confiné ou pas, cela ne change pas grand chose de ce côté-là. Voilà un extrait de cette production récente où je privilégie les tercets d'onzains.
Confinés à la solitude des chambres
Nous voici impotents avant le grand âge.
Porte ouverte à de nouveaux apprentissages ?
Nous restons l’oreille aux aguets des messages.
Nos doigts se ruent vers de plus longs clavardages.
Apprendrons-nous, enfants, à devenir sages ?
Puisque le temps nous est donné sans ambages
Aurons-nous assez d’audace et de courage
Pour travailler à ce que nous reportons,
Pour écouter du plus profond les messages
Que jusque-là nous refusions d’écouter
Et courir à grands pas notre saint voyage ?
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Avec la caresse d’un rai de soleil
tombé d’un ciel bleu, entre par la fenêtre
une douceur que nous n’osions plus attendre.
Surpris par le pépiement des oiseaux
dont j’ignore le petit nom, je n’entends
presque plus les autos de la rue qui passent.
Le vieil hiver nous donne-t-il aujourd’hui
son congé ? Laisse-t-il au jeune printemps
pointer enfin son visage souriant ?
Avec ce petit extrait, confinée mais indemne, je t'assure de mon amitié, ainsi qu'à Brigitte.
Patricia BONNAUD
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Bonjour Laurent… Nous apprenons que les journées passent finalement très vite.
La notion de temps est très aléatoire… Je t’embrasse bien fort.
Charlotte-Rita
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Je voudrais bien aller à Thouars mais j'suis confiné ! L3D56
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Lyse raconte Un récit fictionnel et un début de poème, du jeudi 12 mars quelques jours avant la fin des cours d'école in situ, qui semble répondre par anticipation, à la tentation d'arrêter l'écriture, telle qu'exprimée par notre ami Franck Balandier, en cette période de mise en suspension de moult activités, alors que d'autres se mettent en place... sans trop savoir quel chemin se dessine...
Si vous souhaitez la conclusion du texte composé par Aurore une élève de 5e, faites... signes ! Cordipoeti et milrécits Laurent Desvoux-D'Yrek ce 25 mars.
« Un jour, une petite fille pleura ! Elle s’appelait Lyse. Lyse était la plus grande créatrice de poèmes. Elle disait qu’elle avait tout perdu ! Alors les élèves lui demandent : « Mais qu’est-ce que tu as perdu ? » Alors Lyse prit son courage à deux mains, pour leur raconter… en poème ! : Un jour j’ai cru perdre courage Et ce jour c’est aujourd’hui J’ai perdu le courage d’écrire Toute ma hardiesse s’en va Comme au galop un cheval… »
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Avon, 9e jour de l’An I du confinement.
Cher-e-s Ami-e-s poète-sse-s
Merci pour ce message que j’avais eu la curiosité d’aller consulter sur le blog (du Verbe Poaimer). Naturellement ça fait toujours plaisir d’être distingué
mais le plus grand plaisir n’est-il pas dans l’immersion ?
Ce qui est évidence en temps normal devient question de survie en période de confinement
C’est alors que l’on saute sur tous les inducteurs qui passent à portée de plume.
C’est dans ce contexte que j’ai une fois encore répondu « présent » aux concours 2020 ou vint vin vous laisse le soin de développer les autres déclinaisons.
Prenez soin de moi à travers vous.
Gedgar
Devinette :
Dès potron-minet
On reprend la discussion
Suspendue la veille
Milieu de journée
On écoute la radio
Faire un nouveau point
Entre chien et loup
On dresse un dernier bilan
Du jour qui s’achève
Quand sonne minuit
Les couche-tard continuent
De parler de lui
Et plus tard encore
Pour tromper les insomnies
On pense à demain
Dès potron-minet
On reprend la discussion
Suspendue la veille…
Devinerez-vous
Le nom de ce trublion
Dont on parle tant ?
Avon au 15e jour de l’an I du confinement
Edgar RIVEBOUR
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Jeu pour passer le temps pendant le confinement
Trouver une œuvre et son auteur à partir de ces indices
Deux femmes et homme confinés découvrent le vrai visage de l’enfer
ça va durer encore longtemps ? On est déjà sept dans moins de 2m2 !
Etrange meurtrier pour un étrange assassinat dans une rue au nom prédestiné
A la fin du XVIIIe siècle, un militaire part pour un long voyage
La mer confinée se mure dans le silence
Pour tromper la solitude, un amoureux propose à la fille d’un banquier une promenade dans le jardin
Pour faire retraite dans cette abbaye il faut montrer patte blanche
Peut-on espérer mieux qu’une forteresse dans le désert pour passer le confinement
Avon le 30 et 31 mars 2020.
Réponses :
JP Sartre Huis-clos
Charles Perrault Barbe Bleue
Edgar Poe L’assassinat de la rue Morgue
Xavier de Maistre Voyage autour de ma chambre
Vercors Le silence de la mer
Pierre de Ronsard Ode à Cassandre
Rabelais Gargantua
Dino Buzzati Le désert des Tartares
Edgar RIVEBOUR
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Merci Gérard pour tes jeux et poèmes de Bona Loye !
Et en 8bis Le Rivage des Syrtes, Julien Gracq
et en 9 la Pensée de Pascal consacrée à Tout le malheur des hommes consiste etc
Cordipoeti Laurent Desvoux-D'Yrek au prime d'avril Vingt Vingt.
PS Jeu : trouver un alexandrin-commentaire de prose dans ces Etudes françaises consacrées au livre de Gracq.
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(Je crois en avoir trouvé deux, mais ai-je compris le jeu ?)
« Duquel peuvent venir les dangers et la mort »
« Est-ce que je ne commets pas là une erreur »
Le premier respectant un parfait classicisme
E&G
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Réponse au jeu : Bien vu, bien compté ! Allez jamais deux sans trois, E&G ! Et la phrase alexandrine est un commentaire sur Gracq : « Le seul défaut de Gracq fut d’être le second ».
Cordipop ! Laurent 3D56 au début du 2 avril Vingt Vingt
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Espérance
Confinés, entre les doutes, les incertitudes…
Les études, les attitudes, les inquiétudes…
Tirés en tous sens, à quatre épingles, en diagonale…
Le monde tombe dans un silence abyssal…
Rester à la maison, quand le printemps chante…
Rester à la maison, quand la Terre vente…
Rester à la maison, quand sortent fleurs et amendes…
Rester à la maison, les oiseaux nous entendent…
Loin des siens, des liens, des mains, que devient demain ?
De chaque bulle, d’informatique, serrer les liens…
De chaque famille, d’éclectique, veiller les siens…
Aujourd’hui… Nos mains s’entrechoquent, en va-et-vient…
Pour des médecins, porteurs de blouses, pour notre survie…
Pour toujours faire battre le souffle des vies...
FERNAGUT Corentin Le 4 avril 2020
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Laurent le magnifique Sa sève coule à perpet C'est celle des colchiques Et des fées casse noisettes
Jean BENARD le 30 mars 2020.
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Merci de cet hommage et en plus de mon vif !
Cordipop Laurent 3D56 au 5 avril Vingt Vingt
Par dimanche de Rameaux, de lauriers, de colchiques,
De noisettes, de mille pétales et rhumes d'avril.
"Afin que vif ou mort" mon cor ne soit que roses !
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Une chanson de Roselyne !
Je me confine, tu te confines, il se confine
Et les ordinateurs patinent
Il y a du monde sur les réseaux
On démêle le vrai du faux
Je m'isole, tu t'isoles, il s'isole
Comme à la télé c'est pas drôle
On sort les jeux de société
Pour passer le temps en gaieté
Je me confine, tu te confines, il se confine
On passe du temps dans la cuisine
On range un peu, on lit beaucoup
On pense à ceux qui se dévouent
Je m'isole, tu t'isoles, il s'isole
Et à la maison, c'est l'école
Pour les enfants, c'est les vacances
Pour chacun, c'est une autre ambiance
Je me confine, tu te confines, il se confine
Il faut respecter les consignes
Je m'isole, tu t'isoles, il s'isole
Et suivre bien le protocole
Et quand tout ça sera fini
Et loin de nous la pandémie
On reprendra nos habitudes
Loin de toutes les inquiétudes
En attendant, restons chez nous
Ne jouons pas les risque-tout
C'est le petit prix à payer
Pour protéger notre santé
Roselyne Merlin Bourré
Envoi au Verbe Poaimer le 9 avril 2020.