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Association du Verbe Poaimer
18 mai 2020

ACROSTICHES, POEMES, JEUX, COURRIERS par temps de Confinement Verbe Poaimer, appel à textes à la lettre C !

 

ACROSTICHES, POEMES, JEUX, COURRIERS

PAR TEMPS DE CONFINEMENT

LE VERBE POAIMER A L’IMMENSE JAMAIS

NE CHANTE PAS POUR PASSER LE TEMPS

MAIS POUR ESPERER PASSER LE PRINTEMPS !

     LS3D56 quintil du dim des Rameaux Vingt Vingt à L’Haÿ-les-Rosiers

 

 

HISTOIRES ET POÈMES À LA LETTRE C

     Textes Lettre C : Placez entre Cinq et Cent mots Commençant par la Consonne C ! parmi lesquels des mots de 2020 : Courage, Coronavirus, Covid-19, Crise, Couronne, Confinés, Cluster, Cœur, Ciel, Chanteurs, Courriels… et/ou tous autres que vous Choisirez ! Thème libre. Poèmes, fables, contes en vers ou prose, poèmes en prose…, entre 15 et 24 vers ou lignes, caractère courant Times New Roman, 12, style « Sans interligne ».

    Prix Charly Mathekis et les poètes du Cher au Congo. Nombreuses récompenses, 100 €, des gravures de Monique Raymond, des livres de fables, des cd de fablettres et poèmes chantés par Philippe Daverat.

     Prix « La Classe ! » Les mineurs participent sans fraisJury : des professeurs de français et auteurs. Réservoir de mots et d’idées sur « Le Blog de Monsieur Dyrek ». Récompenses : des livres illustrés de fables ni d’Esope ni de La Fontaine ! par exemples de Claris de Florian ou de Léonard de Vinci. Si !

     Nota bena : les Lettres M et N prévues initialement sont en réserve pour 2021.

Voir l'ensemble des concours d'écriture du Verbe Poaimer sur notre "Blog du Verbe Poaimer".

**

           Pâques 2020

 

Bonnes fêtes de Pâques, autant que faire se peut

Le printemps est bien là, les jardins en témoignent

Et c’est le Renouveau à chaque instant qui passe,

Dans tous les gestes simples que nous faisons sans cesse

Bien plus intensément et absents chaque jour

Comme si le temps devait s’arrêter en chemin.

 

Et même le dérisoire devient vite l’important

Les corvées quotidiennes sont nos repères constants.

Nos habitudes passées ont volé en éclats ;

Les nouvelles sont plus fades mais assurent notre vie,

Celle qui va renaître à la lumière de Pâques,

Demain, bientôt, un jour ou pas… Mais si !

                     Danielle POMMIER-VAUTRIN en IDF.

LapinsdePaquesPhL3D2020Photo : Laurent 3D56 le dimanche 12 avril 2020 par Laurent Desvoux-D'Yrek en IDF.

**

Cadou et co phLD31mars19Photo Laurent 3D56 à partir de livres de Balandier, Cadou, de Obaldia et d'un colibri  !

 

 

     Merci Laurent pour cet envoi ! J'ai vu sur le blog (du Verbe Poaimer) que des acrostiches avaient été réalisés sur le CORONAVIRUS. J'en ai "commis" un aussi et vous le trouverez ci-joint. Salutations poétiques, Patricia Bonnaud.

 

COVID 19

Couronne de malheur, tu t'insinues partout !

Ornement de souffrance et de peur, tu progresses,

Rien ne peut t'arrêter, tu veux venir à bout

Ou des hommes ou du monde, en état de faiblesse.

Nous cherchons à te fuir, à défaut de t'atteindre :

Avenir incertain, présent bien difficile…

Vois-tu bien notre angoisse et nous entends-tu geindre ?

Il nous faut obéir mais sommes peu dociles.

Restons bien confinés, ne nous embrassons plus !

                                           Unissons nos efforts contre cette couronne

Solidaires, patients, ennuyés et reclus :

              Non, non, la maladie ne sera pas championne !

Patricia BONNAUD Mars 2020

 

     Merci pour ce message. Pour nous qui aimons la poésie, la création poétique ne reste-t-elle pas un moment privilégié de notre méthode de survie ?  Personnellement je n'écris pratiquement pas en dehors de mon bureau. Alors confiné ou pas, cela ne change pas grand chose de ce côté-là. Voilà un extrait de cette production récente où je privilégie les tercets d'onzains.

 

Confinés à la solitude des chambres

Nous voici impotents avant le grand âge.

Porte ouverte à de nouveaux apprentissages ?

 

Nous restons l’oreille aux aguets des messages.

Nos doigts se ruent vers de plus longs clavardages.

Apprendrons-nous, enfants, à devenir sages ?

 

Puisque le temps nous est donné sans ambages

Aurons-nous assez d’audace et de courage

Pour travailler à ce que nous reportons,

 

Pour écouter du plus profond les messages

Que jusque-là nous refusions d’écouter

Et courir à grands pas notre saint voyage ?

 

*

 

Avec la caresse d’un rai de soleil

tombé d’un ciel bleu, entre par la fenêtre

une douceur que nous n’osions plus attendre.

 

Surpris par le pépiement des oiseaux

dont j’ignore le petit nom, je n’entends

presque plus les autos de la rue qui passent.

 

Le vieil hiver nous donne-t-il aujourd’hui

son congé ? Laisse-t-il au jeune printemps

pointer enfin son visage souriant ?

 

      Avec ce petit extrait, confinée mais indemne, je t'assure de mon amitié, ainsi qu'à Brigitte.

 

        Patricia BONNAUD

**

     Bonjour Laurent… Nous apprenons que les journées passent finalement très vite.
La notion de temps est très aléatoire… Je t’embrasse bien fort.
     Charlotte-Rita

**

Je voudrais bien aller à Thouars mais j'suis confiné ! L3D56

**

     Lyse raconte Un récit fictionnel et un début de poème, du jeudi 12 mars quelques jours avant la fin des cours d'école in situ, qui semble répondre par anticipation, à la tentation d'arrêter l'écriture, telle qu'exprimée par notre ami Franck Balandier, en cette période de mise en suspension de moult activités, alors que d'autres se mettent en place... sans trop savoir quel chemin se dessine...
     Si vous souhaitez la conclusion du texte composé par Aurore une élève de 5e, faites... signes ! Cordipoeti et milrécits Laurent Desvoux-D'Yrek ce 25 mars.

     « Un jour, une petite fille pleura ! Elle s’appelait Lyse. Lyse était la plus grande créatrice de poèmes. Elle disait qu’elle avait tout perdu ! Alors les élèves lui demandent : « Mais qu’est-ce que tu as perdu ? » Alors Lyse prit son courage à deux mains, pour leur raconter… en poème ! : Un jour j’ai cru perdre courage Et ce jour c’est aujourd’hui J’ai perdu le courage d’écrire Toute ma hardiesse s’en va Comme au galop un cheval… »

**

 

Avon, 9e jour de l’An I du confinement.

                Cher-e-s Ami-e-s poète-sse-s

      Merci pour ce message que j’avais eu la curiosité d’aller consulter sur le blog (du Verbe Poaimer). Naturellement ça fait toujours plaisir d’être distingué

mais le plus grand plaisir n’est-il pas dans l’immersion ?

Ce qui est évidence en temps normal devient question de survie en période de confinement

C’est alors que l’on saute sur tous les inducteurs qui passent à portée de plume.

C’est dans ce contexte que j’ai une fois encore répondu « présent » aux concours 2020 ou vint vin vous laisse le soin de développer les autres déclinaisons.

     Prenez soin de moi à travers vous.

Gedgar

 

                      Devinette :

Dès potron-minet

On reprend la discussion

Suspendue la veille

 

Milieu de journée

On écoute la radio

Faire un nouveau point

 

Entre chien et loup

On dresse un dernier bilan

Du jour qui s’achève

 

Quand sonne minuit

Les couche-tard continuent

De parler de lui

 

Et plus tard encore

Pour tromper les insomnies

On pense à demain

 

Dès potron-minet

On reprend la discussion

Suspendue la veille…

 

Devinerez-vous

Le nom de ce trublion

Dont on parle tant ?

     Avon au 15e jour de l’an I du confinement

     Edgar RIVEBOUR

 

**

 

     Jeu pour passer le temps pendant le confinement

Trouver une œuvre et son auteur à partir de ces indices

Deux femmes et homme confinés découvrent le vrai visage de l’enfer

ça va durer encore longtemps ? On est déjà sept dans moins de 2m2 !

Etrange meurtrier pour un étrange assassinat dans une rue au nom prédestiné

A la fin du XVIIIe siècle, un militaire part pour un long voyage

La mer confinée se mure dans le silence

Pour tromper la solitude, un amoureux propose à la fille d’un banquier une promenade dans le jardin

Pour faire retraite dans cette abbaye il faut montrer patte blanche

Peut-on espérer mieux qu’une forteresse dans le désert pour passer le confinement 

     Avon le 30 et 31 mars 2020.

                               Réponses :

 

JP Sartre Huis-clos

Charles Perrault Barbe Bleue

Edgar Poe L’assassinat de la rue Morgue

Xavier de Maistre Voyage autour de ma chambre

Vercors Le silence de la mer

Pierre de Ronsard Ode à Cassandre

Rabelais Gargantua

Dino Buzzati Le désert des Tartares

                                             Edgar RIVEBOUR

**

Merci Gérard pour tes jeux et poèmes de Bona Loye !

    Et en 8bis     Le Rivage des Syrtes, Julien Gracq
et en 9 la Pensée de Pascal consacrée à Tout le malheur des hommes consiste etc     

     Cordipoeti Laurent Desvoux-D'Yrek au prime d'avril Vingt Vingt.

    PS Jeu : trouver un alexandrin-commentaire de prose dans ces Etudes françaises consacrées au livre de Gracq.

 **

 (Je crois en avoir trouvé deux, mais ai-je compris le jeu ?)

« Duquel peuvent venir les dangers et la mort »

« Est-ce que je ne commets pas là une erreur »

Le premier respectant un parfait classicisme

   E&G

 

**

 

       Réponse au jeu : Bien vu, bien compté ! Allez jamais deux sans trois, E&G ! Et la phrase alexandrine est un commentaire sur Gracq : « Le seul défaut de Gracq fut d’être le second ».

Cordipop ! Laurent 3D56 au début du 2 avril Vingt Vingt

 

**

 

     Espérance

Confinés, entre les doutes, les incertitudes…

Les études, les attitudes, les inquiétudes…

Tirés en tous sens, à quatre épingles, en diagonale…

Le monde tombe dans un silence abyssal…

 

Rester à la maison, quand le printemps chante…

Rester à la maison, quand la Terre vente…

Rester à la maison, quand sortent fleurs et amendes…

Rester à la maison, les oiseaux nous entendent…

 

Loin des siens, des liens, des mains, que devient demain ?

De chaque bulle, d’informatique, serrer les liens…

De chaque famille, d’éclectique, veiller les siens…

 

Aujourd’hui… Nos mains s’entrechoquent, en va-et-vient…

Pour des médecins, porteurs de blouses, pour notre survie…

Pour toujours faire battre le souffle des vies...

 

     FERNAGUT Corentin Le 4 avril 2020

**

 Laurent le magnifique Sa sève coule à perpet C'est celle des colchiques Et des fées casse noisettes

     Jean BENARD le 30 mars 2020.

 *

Merci de cet hommage et en plus de mon vif !

Cordipop Laurent 3D56 au 5 avril Vingt Vingt

Par dimanche de Rameaux, de lauriers, de colchiques,

De noisettes, de mille pétales et rhumes d'avril.

"Afin que vif ou mort" mon cor ne soit que roses !

 

**

                  Une chanson de Roselyne !

Je me confine, tu te confines, il se confine

Et les ordinateurs patinent

Il y a du monde sur les réseaux

On démêle le vrai du faux

 

Je m'isole, tu t'isoles, il s'isole

Comme à la télé c'est pas drôle

On sort les jeux de société

Pour passer le temps en gaieté

 

Je me confine, tu te confines, il se confine

On passe du temps dans la cuisine

On range un peu, on lit beaucoup

On pense à ceux qui se dévouent

 

Je m'isole, tu t'isoles, il s'isole

Et à la maison, c'est l'école

Pour les enfants, c'est les vacances

Pour chacun, c'est une autre ambiance

 

Je me confine, tu te confines, il se confine

Il faut respecter les consignes

Je m'isole, tu t'isoles, il s'isole

Et suivre bien le protocole

 

Et quand tout ça sera fini

Et loin de nous la pandémie

On reprendra nos habitudes

Loin de toutes les inquiétudes

 

En attendant, restons chez nous

Ne jouons pas les risque-tout

C'est le petit prix à payer

Pour protéger notre santé

 

      Roselyne Merlin Bourré

Envoi au Verbe Poaimer le 9 avril 2020.

 

 

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  • Association de poésie créée en 1991, concours de poésie, concours d'écriture, "poaimez-vous", éditions d'anthologies avec des textes inédits, jeux d'écriture, revue "Jeux d'Epreuves, Drôles De Dates, Bateau-ville"
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