Questions pour le dernier jour de l'an, avec Le Verbe Poaimer cet acrostiche
Poème acrostiche à la fin décembre 2012
par l'un de nos correspondants poètes en Afrique
animé par le souffle de l'Histoire, des lieux et du temps
Quelle sorte de poème allons nous produire
Une seconde avant que l'année ne dise adieu
Et cède place au nouveau soleil ou aux nouveaux feux
Sur cette terre où se réveillera saint Sylvestre
Témoin qui jamais ne manque où son devoir l'appelle
Infaillible marcheur qui aura fait le tour des salles
Où musiques, danses et fêtes se célébreront
Ne ménageant ni son âge, ni son ceinturon
Seul comptant, pour lui, le bonheur des autres!
Pour moi, c'est un poème d'amour
Ou de charité, c'est même chanson, je crois
Un amour qui n'a pas de faux contours
Rayon qui rassemble et comble de joie
Le dernier jour de l'année, en pays de guerre
Est un jour où j'aurais voulu que soit suspendu le tonnerre!
De toutes les chansons, laquelle dépasse celle-là
Et laquelle ferait tourner la terre que nous foulons!
Rien ne la dépasse, je sais, ni ici, ni là-bas.
Nous devrons alors écrire chacun une, deux, trois
Inutile d'y mettre un compte, chacun fera un choix
Et nos linges pourront briser celles de l'égoïsme
Ravisseur de paix, d'aise, d'ataraxie, de calme.
Jeunes, vieilles, vieux, hommes et femmes
Oublieront les différences qui les divisent.
Unis dans un même élan, une même âme
Risquons la dernière chance, la dernière mise.
Décidons-nous, avant que ne se lève le nouveau soleil
Et expérimentons le même refrain, le dernier réveil.
Le premier éveil est celui-là et c'est lui qui
Aura pour effet de redorer le blason tant terni.
Née en 2013, la génération future fera de nous des poètes bénis...
Mathe KISUGHU poète RDC