3 poèmes du 21 décembre 2012, deux d'Europe et un d'Afrique
3 poèmes du 21 décembre 2012,
deux d'Europe et un d'Afrique
Pourquoi t'attardes-tu à comptabiliser
Le nombre de fois que le soleil a consolé
L'air, les ponts, les champs, les murs, la mer?
Emboîtons-lui le pas, cher ami de mon cœur!
Et de fois que cette étoile faillirait, le jour
Portons-lui secours : allumons-nous, Chandeliers
Pour éclairer tous ceux qui aspirent à l'amour
Mais qui sont privés, en prison, de liberté.
Que ceux-ci ou ceux-là aient le soin de juger
Ce que nous aurons accompli sur cette terre
Et, plus que l'étoile éclipsée par une épée
Soyons héros, révolutionnaires et repères !
Mathe KISUGHU le 21 décembre 2012.
poète RDC
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21.12.12. : Fin du Monde ? Non ! Fin d’un cycle… !!!
Ce 21.12, pas de fin du Monde en vue
Calendrier Maya, oh, tu nous as bien eus !
Déluge médiatique, bonjour les journalistes
Pas de raz-de-marée ou de secousses sismiques
Encore moins d’astéroïdes ou d’Extra-terrestres
Ni cataclysme planétaire, ni apocalypse
Ni inversion des pôles magnétiques terrestres.
Le sablier des Temps, s'écoulant vers la lumière
Nous promet bien d’autres cycles et solstices d’hiver.
Seule fin pour notre précieuse Terre, d’une grande ère
De cinq mille deux cents ans du système calendaire
Fin du treize « baak t’uunes » du calendrier Tzolkin
Aujourd’hui vingt-et-un, le Soleil s’est levé,
S’est joint à l’intersection de la Voie lactée
Et du plan écliptique, créant une croix cosmique,
Incarnant l’Arbre sacré, l’Arbre de la Vie.
Anne-Marie VERNIENGAL-BARBIER
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21.12.12 – Nouvel Hiver…
Te voilà toi, que j’attends depuis un moment !
Dans mes rêves, ne songeant qu’aux jeux de la neige
Je me reprends et pense à tous ceux qui ont froid
Tu m’enveloppes de ton manteau le nez au vent
Comme l’an dernier, encore une fois je m’élève
Contre l’adversité, pourtant source de joies
Flocons jamais attrapés en tourbillonnant
Dans ce ciel si blanc aux froidures premières
Je réussirai c’est sûr et vous ferai rois
En marchant doucement, c’est bien ton crissement
Que j’entends sous mes pas dans la neige polaire
Comme une plainte unique entendue trop de fois
Des visages meurtris depuis bien trop longtemps
M’interpellent, passeront-ils encore un hiver
Comme des oiseaux devant leurs mangeoires en bois
Te voir Hiver, la révolte efface ma joie.
Anne-Marie VERNIENGAL-BARBIER